Qu'entend-on par revenus exceptionnels ?

C'est au salarié qu'il revient de déclarer les revenus exceptionnels perçus en 2018.

L'administration fiscale en donne une liste dans laquelle sont mentionnés notamment :

- les indemnités de rupture du contrat de travail (pour leur fraction imposable uniquement : par exemple l'intégralité de l'indemnité de départ volontaire à la retraite). Les indemnités de fin de CDD ou de missions (primes de précarité) ouvriront droit, en revanche, au bénéfice du CIMR ;

- les sommes perçues au titre de la participation ou de l’intéressement et non affectées à la réalisation de plans d’épargne entreprise (PEE, PERCO) ou retirées d’un plan d'épargne en dehors des cas légaux de déblocage des sommes ;

- les gratifications accordées sans aucun lien avec le contrat de travail, quelle que soit la dénomination retenue par l’employeur ;

- les revenus qui correspondent par leur date normale d’échéance à une ou plusieurs années antérieures ou postérieures ;

- tout autre revenu qui, par sa nature, n’est pas susceptible d’être recueilli annuellement.